Commencement 1

Nouveau principe que je viens d'inventer et qui est le suivant :

Nous vous donnons une phrase et à partir de là doit découler un texte de minimum 300 mots maximum 1000 mots. La phrase peut être piochée d'un livre, d'un article, d'un slogan ou même de l'imagination de l'équipe

Pour cette première phrase, on va la faire simple, je vais l'inventer.

Citation :

Le simple fait de le voir me donnait la chaire de poule.

A vos textes

Tiens donc... Ca me rappelle quelque chose ça... xD

et on le poste ou ce texte :O ?

En lisant ta phrase, ça m'a fait tilt donc un petit texte qui j'espère vous amusera ^^

Citation :

Tout le monde a quelque chose en tête qui ne peut le lâcher et qui en devient même une obsession. Pour beaucoup de filles, par exemple, cela va être un garçon. Matin, midi, soir ou dans leurs rêves, elles y pensent constamment et ne peuvent faire rien d'autre que d'y penser.

Pour ma part, en plus d'y penser toute la journée et toute la nuit, je passe devant tous les jours, matin et soir, en allant au travail. Je le vois, là, innocent, à me fixer et à m'appeler. Il me susurre à l'oreille « Viens me voir. Regarde je t'attends. Allez, prend ton courage et viens ». Mais je ne peux pas, c'est impossible. Alors, je me contente de soupirer et de pleurer intérieurement de ne pas avoir le courage de faire ces quelques pas qui nous sépare.

Parfois je me rends compte que je l'ai dessiné, approximativement car je suis loin d'avoir les talents de Van Gogh et je m'en veux de voir que même lorsque je crois ne pas y penser, j'y pense ! Je déchire alors la feuille, la mettant à la poubelle et tente de me reconcentrer sur mon travail.

Même lorsque je traine sur internet, j'arrive à tomber sur des publicités dont il joue le rôle principal. C'est qu'il me harcèle en plus, vous en êtes tous témoin, il me traque et fait tout son possible pour que je cède !

J'ai tenté d'en parler à mes collègues, car je pensais que si je l'extériorisais alors j'irais mieux, mais ce n'était pas la meilleure idée de ma vie. Elles se sont tout simplement moquées de moi. Elles qui sont si parfaites. Elles pour qui tout était si simple et si évident, sans penser aux conséquences. Pour moi, non !

Ce soir-là, au retour du travail, je me suis une nouvelle fois arrêté devant lui et le simple fait de le voir me fit frissonner. Tant pis, quoique je risque je devais y aller. Me voilà donc traversant la route, pousser la porte d'entrée, me diriger vers la caisse et annoncer :

-Un Mcflurry nature s'il vous plait.

Il arriva quelques secondes plus tard et je pus entendre :


-Dis au revoir à ton régime et bonjour à tes nouveaux kilos.

Liti : Mouahahah j'adore xD
Ca donne faim en plus >.>

Liti j'adore  ! C'est trop marrant

Mais le principe était d'utilisé la phrase comme phrase introductrice de ton texte XD !

Ah merde je croyais qu'il fallait juste l'utiliser xD

MrChocolate a écrit:

« Le simple fait de le voir me donnait la chaire de poule. » avais-je pensé le lendemain du jour de mes quatorze ans.

  Aujourd'hui, j'ai six ans, j'ai perdu ma première dent de lait et maman m'a dit que si je la pose sous mon coussin, une gentille souris la remplacera par un joli cadeau. Mais jamais j'ai pensé que le beau cadeau serait cette chose, lui. Ma dent a disparu, mais lui il est apparu. Est-ce que c'est normal ?

« Est-ce que c'est normal ? demandé-je à maman en lui montrant lui.
- Oh mais quelle jolie cadeau ! Ce jeune garçon n'est-il pas mignon, poussin ?
- Ah non ! Il n'est pas beau ! Je préfère les garçons avec les yeux bleus !
- Rho, mais ne sois pas difficile avec les petits détails, mon poussin !
- Humpf ! »

  Non, je le trouve pas beau. Il l'est même pas un peu. Il est horrible. Finalement, la gentille souris est pas aussi gentille que ça.

« Maman ! Le cadeau il est méchant avec moi !
- Rho, il te taquine. Qui aime bien châtie bien !
- Oui mais moi je l'aime pas !
- Tu verras, un jour tu l'aimeras à la folie !
- Beurk ! C'est n'importe quoi ! »

  Maman ne peut pas comprendre. Il est vraiment méchant. En plus il n'arrête pas de me coller la nuit, quand on va dormir. Il faut se débarrasser de lui ! Mais si je fais ça, maman dira que je suis une méchante fille, et j'ai pas envie qu'elle me le dise, ou qu'elle le pense.

« Joyeux anniversaire ! » chantent maman et mes camarades de classe.

  Aujourd'hui, j'ai dix ans. Cette chose qu'est lui est encore là, mais je ne lui accorde plus autant d'importance. Je l'ignore, même si là, il est collé à ma jambe. Je me retiens juste de lui shooté dedans. Encore.

« Souffle tes bougies ! m'encouragent mes amies.
- Shhhhh ! soufflé-je.
- Bravo ! Maintenant, ouvre tes cadeaux ! »

  J'ouvre mes cadeaux, comme demandé, et dans le plus petit de tous, j'y trouve une balle de tennis. Une balle de tennis... Magnifique (ironie).

« Oh, très jolie balle ! m'exclamé-je.
- Elle n'est pas pour toi, banane, c'est pour lui ! »

  Je regarde lui, qui me fixe de manière désagréable. Je serre ma mâchoire et fronce les sourcils, vexée. Va te faire foutre.

« Ah, voilà un mois que mon petit poussin à dix ans. Que le temps passe vite ! »

  Oui, le temps passe vite.

« Et voilà maintenant quatre ans que ton ami vit avec nous !
- Lui n'est pas mon ami !
- Rho, arrête de l'appeler "lui" ! Il a un prénom, chérie ! Il faut l'utiliser !
- Pff ! Je préfère encore sauter du haut de mon lit ! »

  Je ne compte pas prononcer son prénom un jour. Même pas en rêve d'ailleurs. Ou même dans mes cauchemars les plus fous.

« Aujourd'hui, tu as quatorze ans ! Que tu grandis vite, poussin ! »

  Maman me couvre de baisers et de câlin, que je ne trouve pas désagréable. Et malgré tout, je la repousse, embarrassée par tant d'attention de sa part. Mais surtout, par les regards de toutes mes amies qui me fixent d'un air moqueur.

« Pas devant tout le monde !
- Oups, désolée poussin ! »

  Elle a le chic pour me mettre dans l'embarras. Je m'éloigne un peu de ma mère, allant retrouver mes amies, qui elles, viennent tout juste d'entourer lui pour le toucher, le caresser et tout et tout. Je frissonne tout en retenant un rictus, dégoûtée par tant d'importance pour cette chose.

« Pourquoi est-ce que vous chouchoutez cette chose ?
- Parce qu'il est troooop mignon !
- Mignon ? Tu te moques de moi ? Cette chose est l'horreur même !
- Tu es méchante avec lui ! Le pauvre ! Ce petit bout de chou devra vivre avec moi sinon !
- Oh mais prends-le si ça te chante ! je croise les bras contre moi et regarde ailleurs.
- Pas la peine de me le dire deux fois ! »

  Elle s'écarte un peu et tape dans ses mains pour le faire venir vers elle. J'écarquille les yeux, outrée, et siffle pour le faire venir. Étrangement, mon cœur se serre, j'ai une horrible sensation au niveau de ma cage thoracique, comme un brouillard à l'intérieur. Et puis, j'ai réagi sous l'impulsion, mon corps a bougé de lui-même. Qu'est-ce que c'est flippant.

« Viens ici, Mouse ! » m'écrié-je.

  Et zut, je l'ai appelé par son prénom. Oui, en effet, Mouse signifie souris. C'est maman qui lui a donné ce nom, simplement parce qu'il est arrivé quand j'ai perdu ma dent et que son arrivée a signifié le départ de la souris qui a pris ma dent avec elle. Humpf, Souris Arnaqueuse. 

« Oh, chérie ! Tu l'as appelé par son prénom ! pleurniche-t-elle. N'oublie pas de sauter du haut de ton lit ! »

  Non, je vais me suicider plutôt.
  Le lendemain, je suis sur le haut de mon canapé, je m'apprête à sauter comme une folle, juste pour me suicider vous voyez. (la logique du monde est en moi) Et là, je saute et j'atterrie sur le parquet du salon. Mouse me regarde alors de ses grands yeux marron chocolat, la tête penchée sur le côté. Il semble intrigué.

« Qu'est-ce que tu veux, le cabot ? »

  Je parle à un chien. Je suis devenue folle, mon suicide a affecté mon cerveau apparemment. 

« 'Me regarde pas comme ça, tu me rends bizarre ! »

  À chaque fois que je vois ce chien, j'ai envie de le caresser, de lui dire qu'il est chou, de lui faire des bisous, des câlins. C'est pour cela que je m'éloigne de lui. Il me donne carrément les chocottes.

« Pff, tu m'fais flipper ! »

  Oui, il me fait peur à me rendre bizarre comme ça.

C'est un texte assez rapide, je n'ai fait que peu de description, sachant qu'effectivement, l'histoire est plus longue que les vôtres (courte mais longue, que c'est logique). Enfin voilà, j'espère que malgré tout, elle est correcte.

Mr Chocolate :
Sympas, surtout la chute =D Je m'attendais à tout sauf à ça !
Dommage que les fautes de temps et les phrases un peu bancales rendent la lecture ardue é.è

Vava Sawada :
Merci ~
Je t'avoue que c'est la première fois que j'écris un texte au présent, je suis plus adepte des récits au passé. Mais je m'améliorerai avec un peu d'entrainement.

Je ne sais pas vraiment ce que ça va donner quand vous le lirez mais ce texte est venu sans souci dans mon esprit détraqué.

Citation :

Le simple fait de le voir me donnait la chair de poule. Ce n’était pas tant son apparence qui me terrifiait ainsi mais plutôt son regard et ses sourires en coin. Physiquement, il était parfait, comme un Dieu. Il faut dire aussi qu’il en était un, ce qui rendait la comparaison un peu moins élogieuse et peu utile. Mais elle me permettait de comprendre pourquoi je n’arrivais pas à croiser ses iris verts comme l’herbe. D’un autre côté, seul un simple d’esprit ou un autre psychopathe aurait pu le contempler sans crainte. Je le détestais, sans raison valable, je l’avouais mais mon corps tout entier se révulsait à l’idée d’être dans la même pièce que lui. Il avait toujours cet air de quelqu’un préparant un mauvais coup et prêt à vous poignarder dans le dos, littéralement. Et il n’était pas le seul, tout sa famille lui ressemblait. Sa petite sœur pouvait vous donner envie de fuir encore plus vite que lui tandis que ses parents semblaient sans cesse perdus dans de macabres pensées. J’en devenais folle et parfois, l’hystérie prenait place dans mon cœur, me faisant hurler à m’en déchirer les tympans.

- Alors ma chère, tu n’es toujours pas décidée à nous rejoindre ? me demanda ce Dieu si effrayant.
- Je n’ai pas encore atteint le stade de la folie, répliquai-je en évitant son regard.
- La folie ? Étonnant mais je ne pensais pas que tu me verrais comme un fou, très chère.
 
Encore une chose en plus, chez lui, qui suffisait à me décrocher des frissons d’horreur. Ses petites manies verbales qui consistaient à m’accabler de surnoms lui plaisaient beaucoup parce qu’il savait sans peine que je n’appréciais pas. Je n’étais pas sa « très chère » mais il ne s’avouait jamais vaincu et revenaient quand même à la charge. Il me lança à nouveau l’un de ses sourires remplis d’hypocrisie qui me donnaient envie de lui tordre le cou ou de le détruire à petit feu.
 
- Tu devrais le savoir, depuis le temps que je te le répète, ironisai-je.
- Oh mais j’en ai plus ou moins conscience mais l’entendre de ta part donne une autre dimension à ces petits mots. Mais malgré ce que tu penses, nous ne sommes pas fous, loin de là. Ou alors cela signifie simplement que tu vas nous rejoindre dans la folie.
 
Il avait murmuré cela à mon oreille d’une voix sensuelle qui me décrocha des frissons. Je tentai de reprendre pied dans la réalité, me rappelant qu’il n’était qu’un Dieu comme les autres, c’est-à-dire un être imbu de lui-même et terrorisant. Il dut deviner mes pensées car un mince sourire étira ses lèvres alors qu’il se plaçait de nouveau devant moi.
 
- Je t’apprécie beaucoup, ma chère. Vois-tu, je pense que je serai encore plus fou de toi quand tu seras morte.
 
C’était définitif, il me faisait peur. Cette phrase était loin d’être anodine et sans sous-entendus. Décidément, le simple fait de le voir me donnait la chair de poule …